Le problème de l’apparition de la vie sur la Terre il y a environ 4 milliards d’années, n’est toujours pas résolu. Serait-ce à la suite d’une synthèse entre certains des éléments composant ce que les chercheurs nomme la soupe chimique primordiale, ou bien d’un apport de virus provenant de planètes extra-solaires transportés sur Terre par des astéroides.
Quoiqu’il en soit, l’hypothèse de la synthèse vient d’être confortée par une expérience que relatent des informaticiens de Google (référence ci-dessous) Ils ont réussi à faire émerger une forme de vie artificielle provenant de la rencontre au hasard d’un grand nombre de données numériques plus simples. Ils avaient imaginé des expériences au cours desquelles des millions de données numériques élémentaires incapables de se reproduire seules pouvaient se rencontrer au hasard. Ils ont la surprise de voir apparaître des programmes complexes auto-réplicants qui petit à petit ont empli tout l’espace de travail. De nouveaux types de réplicateurs plus complxes sont apparus par la suite, éliminant les instructions plus simples.
Il existe déjà des simulations telles que celles proposées par le Game of Life (https://playgameoflife.com/). Mais celles-ci obéissent à des règles formelles définies à l’avance. Ceci n’a pas été le cas de l’expérience relatée ici.
Faut-il en conclure que, les mêmes causes entrainant les mêmes effets des formes de vie de plus en plus intelligentes seraient apparues ou apparaîtraient dans tous les « espaces habitables », ou ZH de la galaxie ?
Référence
[Submitted on 27 Jun 2024]
Computational Life: How Well-formed, Self-replicating Programs Emerge from Simple Interaction
The fields of Origin of Life and Artificial Life both question what life is and how it emerges from a distinct set of « pre-life » dynamics. One common feature of most substrates where life emerges is a marked shift in dynamics when self-replication appears. While there are some hypotheses regarding how self-replicators arose in nature, we know very little about the general dynamics, computational principles, and necessary conditions for self-replicators to emerge. This is especially true on « computational substrates » where interactions involve logical, mathematical, or programming rules. In this paper we take a step towards understanding how self-replicators arise by studying several computational substrates based on various simple programming languages and machine instruction sets. We show that when random, non self-replicating programs are placed in an environment lacking any explicit fitness landscape, self-replicators tend to arise. We demonstrate how this occurs due to random interactions and self-modification, and can happen with and without background random mutations. We also show how increasingly complex dynamics continue to emerge following the rise of self-replicators. Finally, we show a counterexample of a minimalistic programming language where self-replicators are possible, but so far have not been observed to arise.
| Subjects: | Neural and Evolutionary Computing (cs.NE); Artificial Intelligence (cs.AI) |
| Cite as: | arXiv:2406.19108 |
| (or arXiv:2406.19108v1 | |
| https://doi.org/10.48550/arXiv.2406.19108 |
