26/06/2024 Production d’hydrogène à grande échelle

L’électrolyse de l’eau est un procédé électrolytique qui décompose l’eau (H2O) en dioxygène et dihydrogène gazeux grâce à un courant électrique. La cellule électrolytique est constituée de deux électrodes  en métal inerte dans la zone de potentiel et de pH considérée, typiquement du groupe du platine — immergées dans un électrolyte (ici l’eau elle-même) et connectées aux pôles opposés de la source de courant continu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectrolyse_de_l%27eau

Son application dans le cas de la crise énergétique actuelle permettrait d’obtenir à partir d’une source de production d’énergie électrique de l’hydrogène moins polluant que le gaz naturel, puisque sa combustion redonne de l’eau.

Aujourd’hui on envisage en Europe avec le développement progressif du recours aux centrales nucléaires de fission, sur le modèle français, une production accrue d’électricité. Mais l’électricité ne se conserve pas. Il faut la stocker dans des batteries ou accumulateurs. La technologie de ceux-ci est restée archaïque. Ainsi l’obligation dans le cas des véhicules électriques modernes de transporter l’électricité dans des batteries lourdes et coûteuse enlève beaucoup de son intérêt au moteur électrique.

Il en est de même de l’hydrogène, résultat de l’électrolyse de l’eau. Concernant l’automobile, il ne se transporte que sous forme liquide, dans des bouteilles en acier. La moindre fuite peut provoquer des explosions catastrophique ou des incendies détruisant le véhicule er ses passagers

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accumulateur_%C3%A9lectrique

Le Battolyser

Or y a plus de cent ans, Thomas Edison avait breveté une batterie nickel-fer, conçue initialement pour les véhicules électriques. Cette invention, bien qu’éclipsée par les moteurs à essence, fait un retour spectaculaire grâce aux chercheurs de l’Université de Delft qui l’ont transformée en une solution d’avenir pour la production d’hydrogène. On parle alors d’hydrogène vert.

Il s’agit du Battolyser, une fusion entre une batterie et un électrolyseur. Celui-ci utilise les mêmes électrodes nickel-fer que celles imaginées par Edison. Couplé à un système d’électrolyse alcaline actuellement sur le marché, ce dispositif peut être alimenté par des sources d’énergie renouvelables telles que le solaire ou l’éolien. De plus, outre produire de l’hydrogène, le système peut également fonctionner comme un lieu de stockage d’énergie renouvelable, avec la possibilité de revendre l’énergie au réseau lors des pics tarifaires.

Il faut espérer que l’Union européenne rendra rapidement obligatoires des solutions de ce type;

Pour plus de détails, voir
https://www.battolysersystems.com/technol

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