Il apparaît, quelques jours après l’opération militaire de grande ampleur décidée par les ayatollahs iraniens, que ceux-ci disposent désormais d’armements sophistiqués. Il leur faudra un peu de temps pour reconstituer leurs arsenaux, mais ceci fait, ne vont-ils pas reprendre l’offensive dans quelques mois avec des moyens renforcés. Le Dôme de fer d’Israël et les appuis aériens de ses alliés occidentaux suffiront-ils à le protéger ?
Ce qui est vrai, c’est que le légendaire drone “suicide” Shahed-136 a été utilisé par les iraniens, ainsi que sans doute quatre modèles de missiles balistiques à moyenne portée (MRBM), en plus du missile de croisière Paveh. Les cibles, par ordre d’importance, étaient les suivantes :
- Tout d’abord, la base de renseignement du Mont Hermon, sur le plateau du Golan occupé (33°19’00.3” N 35°48’ 22.6” E), touchée par des missiles Paveh – Compte tenu de son emplacement isolé, aucune image n’est disponible en ligne.
- La deuxième base aérienne est celle de Ramon (30°46’ 06.6” N 34°40’ 24.0” E). La nuit ayant été claire, il existe des preuves photographiques et vidéo indépendantes, prises sous différents angles, de l’impact de plusieurs missiles du Corps des gardiens de la révolution et de l’armée iranienne sur le site.
- Troisièmement, la base aérienne de Nevatim (31°11’ 37.3” N 35°01’18.7” E), dont l’armée israélienne admet qu’elle a subi des dégâts mineurs et dont elle a publié quelques images satellite.
Le raid du CGRI iranien, bien qu’il ait touché trois cibles préétablies, était principalement une opération de reconnaissance en force (RIF), qui est essentiellement une tactique militaire employée par un adversaire pour acquérir des renseignements en utilisant une force considérable, mais non décisive.
Le raid aérien iranien a contraint les Israéliens à exposer leurs forces et leurs faiblesses, ce qui se produit lorsque les systèmes de défense aérienne (DA) “activent” leurs capteurs électroniques, déclenchent la guerre électronique (pour brouiller ou paralyser les missiles et les drones) et lancent des missiles d’interception pour abattre les cibles entrantes.
Il est courant que des engins aériens sans pilote (UAV ou drones) de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) suivent les drones d’attaque – tout en restant à distance – pour surveiller le champ de bataille et filmer, photographier et recueillir des renseignements électroniques. Si tel a été le cas, et si les drones ISR ont capturé des données malgré les efforts intensifs de brouillage déployés par les Israéliens, cela a permis au CGRI/A de dresser une carte détaillée des positions de la défense aérienne israélienne en vue de futures frappes.
Le CGRI/A dispose manifestement d’informations fiables sur les capacités et le système de défense aérienne israélien. Bien qu’Israël et ses alliés (États-Unis, Royaume-Uni, France et Jordanie) aient déjà été en état d’alerte cette nuit-là, et que des renseignements aient été rapidement fournis par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les missiles iraniens ont réussi à frapper les cibles du Mont Hermon, de Ramon et de Nevatim.
Le raid du CGRI, bien qu’il ait touché trois cibles préétablies, était principalement une opération de reconnaissance en force (RIF), qui est une tactique militaire employée par un adversaire pour acquérir des renseignements en utilisant une force considérable, mais non décisive.
Le raid aérien iranien a contraint les Israéliens à exposer leurs forces et leurs faiblesses, ce qui se produit lorsque les systèmes de défense aérienne (DA) “activent” leurs capteurs électroniques, déclenchent la guerre électronique (pour brouiller ou paralyser les missiles et les drones) et lancent des missiles d’interception pour abattre les cibles entrantes.
Il est courant que des engins aériens sans pilote (UAV ou drones) de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) suivent les drones d’attaque – tout en restant à distance – pour surveiller le champ de bataille et filmer, photographier et recueillir des renseignements électroniques. Si tel a été le cas, et si les drones ISR ont capturé des données malgré les efforts intensifs de brouillage déployés par les Israéliens, cela a permis au CGRI/A de dresser une carte détaillée des positions de la défense aérienne israélienne en vue de futures frappes.
Le CGRI/A disposait manifestement d’informations fiables sur les capacités et le système de défense aérienne israélien. Bien qu’Israël et ses alliés (États-Unis, Royaume-Uni, France et Jordanie) aient déjà été en état d’alerte cette nuit-là, et que des renseignements aient été rapidement fournis par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les missiles iraniens ont réussi à frapper les cibles précitées du Mont Hermon, de Ramon et de Nevatim.
L’armée israélienne pour sa part dispose d’un système de défense aérienne comprenant l’Iron Dome, Arrow, David’s Sling, Patriot, etc. Ce système est alimenté par les données d’un système radar américain avancé situé à Har Qeren, dans le désert du Néguev.
Sa mission est de détecter les lancements de missiles ennemis et de transmettre des données de ciblage aux batteries israéliennes Arrow et David’s Sling ainsi qu’aux batteries américaines THAAD ABM déployées pour protéger les sites israéliens sensibles, notamment Dimona et les bases aériennes de Nevatim et de Ramon. »
Il est clair que le système israélien n’a pas réussi à protéger Nevatim et Ramon. Cette dernière est l’une des plus grandes bases aériennes d’Israël et abrite des avions de chasse F-35 Adir, des chasseurs furtifs, des transporteurs, des avions-citernes et des avions de reconnaissance, ainsi que l’Air Force One d’Israël, réservé aux deux principaux dirigeants politiques du pays. Nevatim est défendu par le bouclier antimissile le plus perfectionné au monde, spécialement conçu pour se protéger contre la menace des missiles iraniens.
Le CGRI/A a utilisé un mélange stratégique de drones comme “appâts” et de missiles dotés de contre-mesures intégrées telles que des leurres et des pièges pour pénétrer la défense aérienne d’Israël.
Malgré l’utilisation d’anciens modèles de missiles MRBM tels que Ghadr, Emad et Dezful, aux côtés de l’un de ses missiles les plus récents et les plus sophistiqués, le Kheibar Shekan, et malgré le nombre limité de missiles tirés (environ 30 à 40 projectiles), la majorité des missiles iraniens ont atteint avec succès les cibles prévues.
Et ce, alors même qu’Israël et ses alliés lançaient des centaines d’intercepteurs – pour un coût estimé entre 1,1 et 1,3 milliard de dollars en l’espace de quelques heures.
L’armée israélienne, pour sa part, possède un système de défense aérienne comprenant l’Iron Dome, Arrow, David’s Sling, Patriot, etc. Ce système est alimenté par les données d’un système radar américain avancé situé à Har Qeren, dans le désert du Néguev.
Sa mission, comme l’a expliqué l’ancien inspecteur en désarmement de l’ONU Scott Ritter sur X
est de détecter les lancements de missiles iraniens et de transmettre des données de ciblage aux batteries israéliennes Arrow et David’s Sling et aux batteries américaines THAAD ABM déployées pour protéger les sites israéliens sensibles, notamment Dimona et les bases aériennes de Nevatim et de Ramon. »
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Concernant l’avenir, l’Occident s’interrogera de plus en plus sur l »opportunité de laisser l’Iran mettre au pont des armes nucléaires, comme elle parait sur le point de le faire. Mais quelles marges de manœuvre aura-t-il si la République Islamique comme il le semble est soutenue par la Russie voire la Chine ?
Merci à DeDefensa.org
