Dans toutes les mers du monde, la surpêche, souvent illégale, se traduit par une disparition progressive des espèces qui en sont victimes. C’est plus généralement l’environnement biologique qui est détruit. Des méthodes comme le chalutage laissent des déserts maritimes après le passage des chalutiers. Ceci commençait à se savoir et différents pays avaient mis en place des zones maritimes dites protégées (Marine protected areas MPAs). La pêche y est interdite, soit totalement, soit à certaines époques de l’année.
Or une étude récente vient d’être publiée, montrant que les populations des 500 espèces de poissons surveillées ne reviennent pas dans les zones protégées , même si la pèche y est interdite et même si les interdictions y sont respectées.
Cette étude a porté sur 111 sites de la mer des Caraïbes faisant partie du Récif Mésoaméricain qui s’étend sur 600 miles marins . Elle a été menée pendant 12 ans. Le développement côtier et le réchauffement des eaux due au changement climatique ont joué un rôle dans ce phénomène, de même que le non respect fréquent des interdictions de pêche. Mais d’une façon générale, le retour des espèces en danger ne s’est pas produit.
Il sera essentiel de savoir pourquoi.
Journal reference:
Global Change Biology DOI: 10.1111/gcb.17257
