Il s'agit d'un abus de droit caractérisé. Il montre à ceux qui en doutaient encore que ce sont désormais ces organismes capitalistes anonymes et non juridiquement responsables qui exercent le pouvoir à la place des gouvernements et des administrations.
Rappelons qu'à moins de deux semaines du départ programmé de Donald Trump de la Maison Blanche, et deux jours après l'envahissement du Capitole par des manifestants pro-Trump, les réseaux sociaux ont mis en place le vendredi 8 janvier différentes mesures aboutissant à pratiquement priver de parole Donald Trump et ses partisans, qui rassemblent encore au moins 40% des citoyens américains.
On citera la fermeture du compte Twitter personnel du président, la suspension de ses comptes Facebook et Snapchat, le blocage d'applications pro-Trump dans les magasins Android ou iOS...
Pour ces réseaux, il devient urgent, à quelques jours d'un changement d'administration, de donner des gages au futur pouvoir démocrate. Ceci notamment parce que la gauche américaine avait promis, durant la campagne, de mettre les réseaux sociaux face à leurs responsabilités – et qu'une procédure pour abus de position dominante vise d'ores et déjà Facebook. Ces mêmes réseaux donnent complaisamment la parole aux représentants des organisations terroristes arabo-musulmanes dans le monde, dont les victimes au Moyen Orient ne se comptent plus et qui commencent à préparer la conquête de l'Europe.
De plus les patrons de certains de ces réseaux, notamment Mark Zukerberg pour Facebook, ne cachent pas leur intention de jouer un rôle politique officiel important au sein de la garde rapprochée de Joe Biden . Ils le feront sans passer par la voie constitutionnelle consistant à se présenter aux élections politiques. Il leur suffira de manier les opinions publiques par l'intermédiaire des messages qu'ils publieront et censureront sans mandat et sans rendre de compte à personne. Plus grave, ils pourront fabriquer en quelques minutes et répandre sur le web, de façon indétectable, des milliers de faux messages exprimant le point de vue politique qui leur convient.