Aujourd'hui, il semble qu'elle fasse tout son possible pour encourager l'actuel gouvernement ukrainien, et le « roi du chocolat » qui lui sert de président, à relancer la guerre contre les « républiques » pro-russes attaquées en permanence par des forces ukrainiennes de plus en plus nombreuses, avec un nombre croissant de victimes civiles.
Mais cela ne suffirait pas semble-t-il au grand frère américain. Il lui faut rendre nul et non avenu l'accord sur le cessez-le-feu dit de Minsk. Ainsi sera reprise l'offensive indirecte menée contre Vladimir Poutine, assortie de sanctions, en l'obligeant, comme nous l'avions souligné dans un article précédent, soit à laisser faire les « occidentaux », ce qui le déconsidérera à Moscou, soit à intervenir militairement, ce qui déclenchera contre la Russie les contre-mesures que l'on devine.
On est loin, quoiqu'il en soit, de l'apaisement que l'ex-diplomate et chroniqueur indien N.K Bhadrukumar avait cru détecté sur le front ukrainien, marqué par un relatif retrait des Etats-Unis, occupés par le lancement de la guerre anti-Isis. (cf. notre article http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1503&r_id=) Manifestement, Obama ne craint pas de mener deux guerres à la fois aux frontières de l'Europe. Celle-ci, déjà affaiblie par les sanctions décidées par Washington, jouera un jeu très dangereux en continuant à laisser agresser Vladimir Poutine. Mais on peut craindre qu'elle ne réagisse pas, voire ajoute sa part de menaces et provocations.